Protéger les baobabs de Madagascar qui sont en danger d’extinction dans l’ouest du pays.
Sommaire
- Présentation de l’ONG Dry Forest
- Historique de l’ONG
- Missions et rôles
- Les projets
- Actualités de Dry Forest
- Baobabs de Madagascar
- Biodiversité des forêts sèches de Madagascar
- Approche du tourisme durable
- Voyages découvertes à Madagascar
1° Présentation de l’ONG Dry Forest
Dry Forest est une jeune ONG impliquée dans la préservation et la régénération des forêts sèches et baobabs de Madagascar.
À l’heure actuelle, ses activités se concentrent principalement sur la forêt de Kirindy Mite. Située sur la côte Ouest du pays, dans la région du Menabe, elle se distingue comme la plus grande forêt de baobabs à l’échelle mondiale. Pourtant, malgré cette place de choix, Kirindy Mite fait face à de nombreuses pressions et risque de disparaître au cours de la décennie, si le rythme de déforestation reste inchangé.
En effet, l’exploitation massive du bois pour la production de charbon et l’expansion de l’agriculture sur brûlis, deux pratiques déjà bien implantées sur la région, sont depuis peu exacerbées par les phénomènes de migrations observés, en réponse à la famine qui touche le sud du pays.
» Au-delà des baobabs millénaires c’est tout un habitat et un écosystème abritant de nombreuses espèces dont nombre d’entre elles sont endémiques qui est menacé. La destruction de cet habitat conduira indéniablement à des extinctions mais également à la transmission à l’Homme de maladies issues de la faune sauvage, voire à des pandémies «
L’équipe de Dry Forest
2° Historique de l’ONG
Dry Forest est le résultat de plusieurs années d’études sur les forêts sèches et les baobabs de la région Menabe.
Sa création, officialisée en 2020, vient du constat alarmant de ses trois fondateurs. En effet, de nombreuses initiatives sociales et environnementales sont entreprises à Madagascar, mais aucune ne s’adresse spécifiquement aux forêts tropicales sèches.
Alarmés par la vitesse de la déforestation des forêt sèches, Hamill HARRISSON, Erwan RABENEVANANA MAN-WAÏ et Jérémy RANJATOELINA se sont ainsi lancés dans l’aventure DRY FOREST, avec pour premier objectif, d’engager les communautés locales du Menabe dans la protection et la régénération de la plus grande forêt de baobabs, celle de Kirindy Mitea.
a- Erwan : Cofondateur et coordinateur des activités de Dry Forest
Son cursus scolaire à l’étranger lui permet d’obtenir ses diplômes de Master en entreprenariat et en ingénierie nutrition santé. Dès son retour à Madagascar en 2015, Erwan métis franco-malgasy-chinois, a le désir de s’impliquer dans l’environnement.
Au sein de l’ONG Dry Forest, il gère les partenariats et les parrainages des baobabs sans oublier le contrôle des activités sur le terrain.
b- Jérémy : Cofondateur et président de Dry Forest
Jérémy rentre à Madagascar en 2017 à l’issue de la soutenance de sa thèse de doctorat sur les business models inclusifs à l’IAE de Lille. A Madagascar, il fait rapidement la rencontre d’Erwan et intègre Dry Forest.
Chez Dry Forest, il est responsable du plaidoyer et des relations avec les scientifiques et les autorités publiques.
c- Hamill : Cofondateur et responsable des activités terrain de Dry Forest
Originaire de Belo sur Tsiribihina, il possède une expérience de 20 ans au service des communautés locales et de la préservation des forêts sèches du Menabe.
Il est responsable de la coordination et du suivi des activités de reforestation. Il s’occupe également du recrutement, de la formation et du management des pépiniéristes.
3° Missions et rôles
Conformément à ses statuts, l’objectif principal de l’ONG est “d’étudier, de préserver, de restaurer et de faire connaître les forêts sèches”. Pour se faire l’ONG a lancé son premier programme : SAVE BAOBABS. Ce programme destiné à protéger les baobabs de Madagascar et leur environnement a débuté.
Ce programme agit sur trois aspects fondamentaux du développement durable. Il s’agit de la reforestation, de l’éducation et du développement des communautés locales.
a- La Reforestation
Pour l’instant, trois pépinières ont été construites pour faire pousser des baobabs et autres essences forestières, propres à la région. Ces pépinières se trouvent dans trois villages différents mais tous frontaliers du Parc National de Kirindy Mite, où les plants seront à terme mis en terre.
Sur la première année d’activités (2020), ce sont près de 45 000 arbres, dont 12 000 baobabs qui ont pu être plantés dans la forêt de Kirindy Mite.
b- La sensibilisation
Dry Forest intervient principalement auprès des plus jeunes, car ce sont eux qui construiront l’avenir de Madagascar. Cet accompagnement se traduit entre autre, par l’organisation de classes vertes et l’installation de pépinières au sein des écoles partenaires, un ancrage qui permet à cette jeune génération de prendre conscience de la richesse de son environnement et donc, des raisons pour lesquelles il est nécessaire d’en prendre soin.
c- Le développement d’Activités Génératrices de Revenus (A.G.R)
En collaboration avec les communautés locales, Dry Forest s’est engagée à identifier des activités ou micro-activités clés, permettant d’insuffler une nouvelle dynamique économique et sociale, respectueuse des communautés et de leur environnement.
4° Projets
Pour en savoir plus sur leurs projets et actions, retrouvez les sur :
5° Les actualités de l’ONG Dry Forest.
Le 12 mai dernier, Dry Forest a inauguré sa première campagne de financement participatif.
L’ONG s’est donné un mois pour récolter 10 000€, une somme qui lui permettra d’installer un camp de base à Belo-sur-Mer, où se situent ses opérations, et d’acquérir du matériel nécessaire au management et au développement des activités de terrain.
L’intérêt d’un camp de base pour l’ONG est ainsi de pérenniser les actions sur le terrain et d’accroître ses projets de préservation et de développement social et économique, en coopération avec les communautés locales, vivant dans, ou à proximité de Kirindy Mite.
Aidez Dry Forest à protéger les baobabs de Madagascar en protégeant leur écosystème en cliquant sur CE LIEN.
6° Baobabs de Madagascar
Parmi les 8 espèces de baobabs recensées sur Terre, 7 sont présentes à Madagascar et 6 en sont endémiques. On retrouve ainsi :
- Adansonia Suarazensis
- Adansonia Grandidieri
- Adansonia Za
- Adansonia Rubrostipa
- Adansonia Perrieri
- Adansonia Madagascariensis
- Adansonia Digitata
Ces espèces se distinguent principalement de par leur forme, leur fruit et la couleur et forme de leurs fleurs.
L’Adansonia Gregorii est la dernière espèce de baobab recensée, qui contrairement aux autres, n’est pas originaire du continent africain (incluant Madagascar) mais d’Australie.
7° Biodiversité des forêts sèches de Madagascar
Madagascar renferme un capital naturel unique au monde. Les forêts tropicales sèches, à l’image du reste du territoire malgache, abritent un vaste nombre d’espèces végétales et animales. La majorité d’entre elles est endémique et malheureusement en danger de disparition.
Ces biotopes souvent éloignés sont à la merci de la pression anthropique qui fait rage à Madagascar. Les espèces animales et végétales qui y sont inféodées ne survivent que très rarement aux dégradations de leur environnement.
Le système racinaire des plantes permet de retenir les sols évitant ainsi l’érosion et la disparition des terres arables. A l’opposé des forêts tropicales humides, ces biotopes ne sont arrosées que très rarement. Paradoxalement lors des périodes pluvieuses, les puissants orages ravagent bien souvent les terres et leurs cultures.
Ces forêts sèches sont le biotope de ces géants qui font la part belle aux photographes. Si elles disparaissent, nous ne pourrons plus également protéger les baobabs de Madagascar !
8° Approche du tourisme durable
Les règles qui régissent le tourisme durable sont à l’opposé de ce que le tourisme de masse propose. Voici les grandes lignes du tourisme durable et responsable telles que nous l’entendons :
- Le respect des populations locales.
- Le respect de leurs us et coutumes.
- Le respect et la protection de l’environnement.
- Le respect des voyageurs.
- Un nombre limité de voyageurs par séjour.
- Une rétribution juste et adaptée des couts du voyage.
L’agence réceptive Mahay Expédition a fait le choix de cette forme de voyage au sein de ses circuits. C’est aussi une des raisons pour laquelle, elle choisit des partenaires tels que l’ONG Dry Forest. Aider à protéger les baobabs de Madagascar est aussi une démarche de tourisme durable à titre d’exemple.
Deux idées se dégagent de ses partenariats :
- Communiquer et mettre en avant l’existence et les projets de ces partenaires.
- Faire découvrir ces entités aux voyageurs de notre agence au cours de leur voyage à Madagascar.
L’agence Mahay Expédition est membre fondateur de l’Association Nationale du Tourisme Responsable et Solidaire à Madagascar. Nous restons persuadés que le Tourisme peut être vecteur de développement à Madagascar si il respecte cette notion Responsable.
9° Voyages découvertes à Madagascar
Notre agence permet à ses voyageurs une découverte ludique de Madagascar. Vous pouvez créer votre voyage sur mesure en compagnie de nos spécialistes. Selon votre choix, partez à la rencontre du Grand Ouest malgache et découvrez les projets de l’ONG Dry Forest. Participez à protéger les baobabs de Madagascar en choisissant notre agence. En savoir plus.
Protéger les baobabs de Madagascar qui sont en danger d’extinction dans l’ouest du pays.